Le piège du démantèlement


L’exploitant est, en principe, responsable du démantèlement mais cela ne veut pas dire qu’il doit tout enlever. Il ne sera tenu qu’à l’excavation d’une partie des fondations seulement [1].

Le démantèlement et le recyclage d’une éolienne seule, en enlevant la totalité de la partie superficielle du béton armé sur 80 cm, sans les infrastructures est estimé à 210.000 € TTC / MW.

Cette estimation ne prend en compte ni la remise en état d’origine des parties communes du parc éolien (aires de parking et grutage, chemins d’accès et poste(s) de livraison), ni l’enlèvement total du socle en béton. La remise en état complet du parc pourrait faire doubler la facture.

Pour le parc éolien terrestre français de 33 gigawatts prévus en 2035, il faudra combler, à cette date, un gouffre financier qui pourrait dépasser 8 milliards d’euros, mettant en péril les propriétaires des terrains et les municipalités qui ont accepté ces machines.

Alors, qui va payer le démantèlement et pour quel gain au final ?

  • Le propriétaire ? La Commune ? La Communauté de communes ? Le Conseil Départemental ? L’État ?

Sans parler des coûts de sécurisation des installations à l ’abandon…

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Quant aux déchets non recyclables comme les pales composées de résine, de verre et/ou de carbone, elles finissent tronçonnées et enterrées. Elles ne sont pas près de se décomposer. Décidément, l’éolien n’est pas aussi propre qu’on veut nous le faire admettre !

Aux États-Unis :

  • Il a fallu 10 ans pour se rendre compte que les éoliennes n’étaient pas rentables,
  • Les financiers et les contribuables US sont des gens pragmatiques : ils ont fait leurs comptes et ont décidé de tout arrêter.

Depuis des années, 14.000 éoliennes croupissent dans les immenses « wind farms » abandonnées à tout jamais. [2]


[1] Démantèlement
[2] USA -14000 éoliennes abandonnées

 

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