Ce sujet est rarement abordé et pourtant : sur 236 accidents recensés dans le monde par la DREAL (Direction Régionale de l’Équipement, de l’Aménagement et du Logement) entre 2000 et 2011 (cf. guide technique Élaboration de l’étude de dangers dans le cadre des parcs éoliens) [1] [2] [3] :
- 33% sont des incendies dont 70% sont d’origine inconnue,
- 23% sont des effondrements,
- 39% sont des ruptures de pales avec, éventuellement, projection de débris.
En hiver, à 900m d’altitude, le risque de projection de glace devrait conduire à l’arrêt des éoliennes.
L’incendie est la plus préoccupante des causes car le site se trouvera en pleine forêt de résineux.
À plus de 120m de haut, quelle intervention est possible ?
Aucune. Il faut attendre et regarder tomber les morceaux… sur les arbres !
D’après l’étude de dangers, les pompiers “se concentreront sur le barrage de l’accès au foyer d’incendie” et “mettront en place une zone de sécurité avec un rayon de 500 mètres autour de l’éolienne” (tiens, c’est la distance aux habitations) alors que les deux citernes de 60 m3 d’eau seront placées sous les éoliennes…
[1] Graphes accidents et incidents
[2] Articles accidents éoliennes
[3] Vues accidents