Les arbres agissent comme un filtre pour l’eau prélevée en forêt qui n’a quasiment pas besoin d’être traitée, contrairement à l’eau qui est recueillie dans les rivières.
Une partie de la forêt défrichée, des arbres coupés pour réaliser les tranchées et ceux qui tomberont par effet “domino” lorsque le vent s’engouffrera dans les clairières ainsi ménagées. Des chemins d’accès de 4m de large, libres de tout obstacle jusqu’à 6,50m et un débroussaillement jusqu’à 10m.
Pour raccorder le parc éolien au centre de Chauffailles, ce sont 15,5 km de tranchées à travers bois, champs et ruisseaux en passant dans le bourg d’Anglure et sous le viaduc de Mussy sous Dun.
Moins de forêt, c’est davantage d’érosion et le risque de voir le sol ruisseler dans les cours d’eau en cas de fortes pluies. C’est aussi davantage de C02.
La destruction de plusieurs hectares de forêt pour réaliser les pistes d’accès, les plates-formes de montage [1], va avoir un impact sur la filière, très active et bien gérée, qui produit annuellement 57.000 m3 de bois .
En contrepartie, l’installation et, a fortiori, l’exploitation des éoliennes n’apporteront que peu ou pas d’emploi aux entreprises locales. Elles en apportent déjà très peu au niveau national (voir Nos Factures réf. [2]).
Depuis la loi forestière de 2001, la gestion durable des forêts doit garantir la diversité biologique de celles-ci, leur capacité de régénération et leur capacité à satisfaire conjointement des fonctions écologiques et économiques pertinentes. [2]
La DREAL Pays de la Loire a estimé que l’installation d’éoliennes au sein de massifs boisés ou à proximité est à proscrire du fait des enjeux que ces massifs forestiers peuvent concentrer [3].
Nous avons demandé à ce que les surfaces boisées supprimées soient replantées à proximité.
[1] Vues d’éoliennes en forêt
[2] Forêt et biodiversité
[3] DREAL – Éoliennes en forêt