Ou l’énergie est notre avenir… mais pas l’éolien !
Le 14 mars 2019, journée particulièrement ventée, l’éolien a produit 252 GWh (source RTE) dont 239 GWh ont été instantanément exportés. En effet, lorsque les éoliennes produisent inopinément plus que le besoin, le surplus doit être vendu à l’export au prix du moment d’un marché fluctuant appelé “SPOT”, soit 29 €/MWh à cette date.
Or, l’État français finance le rachat de cette électricité éolienne au prix contractuel minimum de 80 €/MWh.
Par le biais des taxes appliquées sur la facture d’électricité (CSPE) et les 2 € versés aux promoteurs éoliens à chaque fois qu’ils font le plein d’essence (TICPE), ce sont les français qui payent la différence entre le prix d’achat (80 €) et le prix de vente (29 €).
Ce jour-là, l’éolien a donc coûté plus de 12 millions d’euros aux Français !
Déjà, lors du week-end de Pâques 2016, près de 22 millions d’euros avaient été soutirés dans les caisses d’EDF, c’est à dire dans nos poches, en seulement 2 jours.
Ce week-end-là, la météo est clémente, les entreprises s’arrêtent et les besoins en électricité chutent mais, dans le même temps, le vent se met à souffler et les éoliennes produisent de l’électricité dont on n’a absolument pas besoin. Du coup, sur le marché Spot, les cours s’effondrent et le prix de vente du MWh descend à 9,44€.
En tout, 300 355 MWh sont injectés sur le réseau pendant ces 2 jours et rachetés aux promoteurs par EDF à 82€/MWh.
A contrario, le 10 janvier 2019 à 21h, faute de vent, 40 000 mégawatts d’éolien manquent à l’appel en Allemagne, à un moment où tous les moyens de production européens sont au taquet. À 22h, la fréquence du réseau européen surchargé commence à baisser dangereusement. Ce n’est qu’à 22h30 que RTE réussit à rétablir la situation en effaçant de grands industriels français interruptibles à hauteur de 1500 MW. Nous venons d’échapper à un black-out électrique total en Europe.
La prochaine fois, peut-être…